Il fallait en parler.

L’été est encore là alors que nous sommes en automne. La fraicheur matinale donne envie d’habiller nos gambettes et la chaleur de la journée de se dévêtir !

Lors de session de personal shopper la question est presque systématique. Elle méritait donc un sujet.

Le collant chair est-il une bonne alternative ?

Essential, nacked (?), le voile, le capri, le spécial sandale (aie aie aie), le synergie, le doré, le brillant, le tonifiant (???), l’effet bronzant et j’en passe. Les noms font rêver. Et pourtant…

Le principe du collant chair ?

Il donne l’illusion de ne pas porter de collant.

Le problème ? Trouver exactement le même « karma » que celui de sa peau est une mission impossible. Si, si je vous jure. De ce fait, il entretien le faux, la superficialité et la NON élégance. Trichez oui, mais trichez bien !

Aussi, on remarquera dans ces petites merveilles qu’elles sont souvent agrémentés de paillettes, il s’appelle « le satiné », outre l’effet de boule disco (ah, ha, ha, ha, stayin’ Alive, stayin’ alive), ne vous a-t-on jamais dit que le brillant fait des jambes de poteau même si vous n’en avez pas ? Dommage non.

Pour faire simple, si vous n’êtes ni une danseuse étoile, ni une patineuse artistique, le voile :

  • mémèrise une silhouette en deux secondes chrono (mamie, c’est toi ?)
  • il donne à la jambe une couleur étrange
  • il grossit : le mollet, le genou, le cuissot
  • il ne sert à rien : il ne tient ni chaud en hiver ni froid en été
  • il est en réalité très vite remarquable. Le pire ? le reflet du soleil sur lui
  • en somme, le collant chair ne peut se porter qu’en costume lors d’un événement particulier, comme un anniversaire sur le thème des super héros par exemple.

Quelle est l’alternative alors ?

On met du noir ou de la couleur, en opaque, en laine, en cachemire ou peu importe, c’est plus chic et pour le coup, ça affine la silhouette. L’autre alternative plus osées : le plumetis, la dentelle ou la résille.

Et pour les collants « voile naturel » , c’est pas compliqué il est IN-TER-DIT !

Capri, c’est fini…