À l’origine des Jolis Mômes, il y a une passion pour les belles choses, les belles créations, l’esthétisme. Nous avons évolué.

Aujourd’hui nous avons, en plus de notre critère de base : le beau, l’envie de nous associer à une démarche écologique, respectueuse des Hommes et de la planète pour vous proposer une mode durable et réfléchie à nos clients.

Nous sommes fiers de ce choix, conscients de ne pas être parfaits, mais sensibles à toute sorte d’engagement pour la planète et l’environnement.

D’ailleurs notre mieux aujourd’hui n’a rien à voir avec notre mieux d’il y a un an. Et notre mieux de demain sera certainement totalement différent de celui d’aujourd’hui. Notre mieux évolue au gré de nos apprentissages et de nos rencontres.

Le mieux de chacun est justement propre à chacun.

Je vois d’ici votre sourcil droit se soulever.

De grands groupes ? Mode responsable ? Mais bien sûr, et ma grand-mère a inventé un aspirateur à CO2 pour sauver le monde.

La méfiance est de mise… Et pour cause.

Les scandales ont souvent entaché les grands groupes et ça ne part pas avec un peu de Mir Laine (même celui avec le bouchon vert à l’Aloe Vera).

La première réaction, impulsive et répulsive, c’est de hurler au greenwashing.

Forcément, une grande entreprise qui se lance dans le développement durable, ça sent le sapin (brûlé).

Comment combiner deux notions aussi antagoniques que la génération de profit et la préservation de l’environnement ? Est-il possible de gagner de l’argent en faisant du bien à la planète ?

Une entreprise, rien qu’en existant, produit et donc pollue. C’est d’une logique implacable, aussi vrai que le feu qui brûle et l’eau qui mouille.

Deuxième vérité, nous vivons dans une économie capitaliste qui implique une croissance continue de la production et, par conséquent, de la consommation.

Et pour le moment, personne n’a trouvé le bouton OFF : on est obligés de baisser petit à petit le volume de cette musique tonitruante.

A partir de là, il y a plusieurs attitudes possibles pour les entreprises : elles ont le pouvoir de faire les choses dans le bon ou le mauvais sens.

  • Il y a celles qui ne font RIEN en se disant “je vais prendre tout ce que je peux tant que c’est possible”, comme le mec qui ramasse les Boyards jusqu’à la dernière seconde et manque de se faire écraser une jambe sous la grille de la Salle du Trésor.
  • Il y a celles qui font un tout petit peu et qui en parlent beaucoup : “Chérie regarde ! J’ai rangé mes chaussettes !”.
  • Et puis il y a celles qui font de vrais efforts depuis plusieurs années, qui n’osaient pas en parler, par humilité et par peur qu’on leur dise que “ce n’est pas assez”.

Nous ne sommes pas un organisme d’audit de la responsabilité écologique des entreprises.

Nous souhaitons simplement valoriser toutes les enseignes qui fournissent un effort et sont sur le chemin d’une production plus vertueuse, même si elles n’ont pas encore passé 100% de leurs produits du côté responsable de la force.

Un peu comme dans ces écoles bienveillantes qui abolissent les mauvaises notes : nous consommateurs avons le pouvoir de la carotte. C’est une façon de les inciter à faire leurs devoirs, même si elles commencent par s’attaquer à leçon d’art plastique : elles seront prêtes pour bosser sur l’algèbre ensuite. Et le petit camarade en face, voyant cette belle récompense, aura lui aussi envie de l’obtenir. La métaphore de la cour de récré marche finalement assez bien pour le monde de l’entreprise.

  • Conclusion ?

Même si la démarche n’est pas exactement parfaite, elle a pour but d’être réellement vertueuse.

Pour ma part, je suis convaincue qu’il est important que les grands groupes soient impliquées dans la préservation de la justice sociale et de l’environnement : nos petits gestes sont importants, mais ils sont encore anecdotiques face à des entreprises mastodontes.

Bien sûr, on peut appeler au boycott mais soyons conscients que ces actions radicales restent, quoiqu’on en dise, le fait d’une poignée de citoyens militants et activistes : la plupart des consommateurs continuent d’acheter sans se préoccuper outre mesure des conséquences éthiques et écologiques des produits (sinon Primark, Starbucks et Burger King ne seraient pas installés à tous les coins de rue).

Nous souhaitons vous offrir la possibilité de consommer mieux, commencer à éveiller les consciences par l’acte d’achat. Cela participe à sensibiliser de nouvelles personnes, à faire bouger les lignes à plus grande échelle.

Un petit pas, certes, mais un vrai pied dans la porte d’une fabrication plus responsable pour ces entreprises : si elles ont pu le mettre en place pour une partie de leur collection, elles sont capables de le faire pour l’ensemble.

Et ça commence déjà à titiller d’autres marques… C’est comme ça que débute le changement.

Finalement, on est tous dans la même barque, alors autant ramer ensemble dans la bonne direction… Non ?

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