Attention, aujourd’hui, on arrête de rigoler. Je vais essayer de vous faire deviner de quoi on va parler, alors c’est du sérieux. Celles qui ont lu le titre sont des tricheuses !

Rééédy ?

Je suis à la base une pièce militaire, légère mais résistante, parfaite pour la chaleur mais aussi pour le froid. Puis dans les années 50 j’ai intégré le vestiaire « preppy » des universités américaines.

Ma matière ? Le sergé coton

Ma coupe ? Deux poches devant et deux à l’arrière sont typiques de ce pantalon à pinces plus ou moins fuselé selon les formes et les marques

Ma couleur ? blanc comme celui du peintre, bleu comme celui du monsieur de chez edf, kaki comme un chasseur, beige comme celui de l’aventurier ou de l’explorateur. Mais pourquoi pas bleu ciel, rose barba papa, jaune citron, vert amande, corail ou fluo.

Je suis ? Je suis ? 36.15 ALLO personal shopper. Le chino. Oui !

Si un jour, vous êtes candidate à qui veut gagner des millions et qu’on vous interroge sur le sujet vous me remercierez !

J’évoque souvent ce pantalon en toile aussi basique qu’un jean lors de mes sessions de personal shopping estivale (le jean a du souci a se faire)

Il est le compagnon idéal du friday-wear ou du barbecue du dimanche.

Son + ? On peut le cuisiner à toutes les sauces.

Il va parfaitement s’accommoder avec une chemise fluide boutonnée et une paire de chaussure de ville (mocassin, richelieu ou ballerine) pour être dans un style assez dandy.
Pour un style plus casual, un simple top et une paire de sneakers feront l’affaire. Pour le féminiser on l’associera à des talons et un blaser cintré. Pour un côté rock on lui imposera un perfecto.

Comme le pantalon est relativement ample, il faut penser à l’associer un haut ajusté et pourquoi pas légèrement retroussé le bas de façon à laisser apparaitre vos chevilles.

N’oubliez pas de le ceinturer (avec un foulard ?) pour finir la silhouette.  Même s’il tient tout seul… depuis le temps que je vous le rabâche !

Et les accessoires ? Et bien ils doivent avoir le sens de l’humour. Un savant mixe entre esthétisme et second degré. C’est un peu comme un beau tableau. Même si la mode n’est pas de l’art, certes, certes.

Certes ?