Et tout est dans le titre.
La question qui se pose est plutôt collant basique, collant essentiel ou collant original ? Hum.
Aaah quand le jargon de la mode devient un vrai casse-tête pour les personnes extérieurs au monde de la mode, les gens normaux quoi…
Si on me demande ce qu’est un basique. Je répondrais « un vêtement que l’on DOIT avoir dans son placard car porteur du gène de l’intemporel » (exemple le T-shirt blanc, le trench, la derby, le collant noir).
Et un essentiel ? Je répondrais « un vêtement que l’on DOIT avoir dans son placard car porteur de la notion de basique sans l’embarrassante notion d’extravagance » (exemple : la pièce léopard, le pantalon large 7/8, l’escarpin noir verni, la résille) .
Et l’originalité (justement dosée) ? Je répondrais « un vêtement atteignant un statut unique descendu de l’extraordinaire/l’extravagance et qui se porte sans avoir l’air ridicule ».
La chance du collant ? On peut varier les plaisirs et donc les silhouettes avec une tenue identique : voile, plumetis, dentelle, résille, laine, couleurs, motifs, imprimés et j’en passe. On a l’embarras du choix.
Judicieusement choisis il a le pouvoir de réveiller n’importe quelle tenue ; à contrario, un mauvais achat, et hop, il ringardise illico.
Les indispensables « à avoir » :
. Six paires de collant noir plus ou moins opaque, deux paires pour les escarpins, deux pour les bottines, deux autres pour les bottes, et ils sont non interchangeables. Ben oui, le frottement de la bott(in)es sur le collant, ça les abime (et je fais la grimace).
. Deux collants en laine pour les très froides journées d’hiver
. Deux ou trois collants fantaisies. A vous de fixer votre limite
Ce qu’il faut savoir :
Tout est une question de deniers. Plus le chiffre est élevé, plus le collant sera opaque et solide.
Plus le collant est mate, plus il fait de belles jambes contrairement aux brillants et satinés qui alourdissent (grossissent) mollets et cuissots.
Attention aux collants chairs qui memérisent illico la silhouette. Leurs problèmes ? Trouver exactement le même karma que celui de sa peau est une mission quasi-impossible.
Les collants résilles, dentelles et plumetis sont très jolis si la maille est serrée et de qualité. Sinon, c’est comme les collants chairs qui brillent : on oublie de suite.
L’astuce élégance, c’est d’assortir la couleur de vos collants à celles de vos chaussures : l’effet d’optique rendra vos jambes plus longues.
Et si vous hésitez entre deux tailles : prenez toujours la plus grande. Rien de plus désagréable que des bourrelets disgracieux qui compressent cuisses, fesses et estomac.
Quel collant pour quelle tenue
Des plumetis pour une soirée, des paillettes pour les fêtes de fin d’année, des colorés (bleu roi, vert canard, bordeaux) pour booster un look un peu terne ou encore des texturés pour donner du caractère à votre tenue.
Pour une occasion, ou pour tous les jours, ne vous privez pas de vous amuser avec vos collants : ils apportent ce-petit-je-ne-sais-quoi-de-personnelle à une tenue toute simple. Ce serait ballot de ne pas en profiter.
Quelles sont les couleurs que je peux associer à mes tenues?
Du bleu cobalt, à l’orange carotte, au rouge groseille, au gris anthracite et bien sûr aussi au marine qui est un éternel indémodable. Si on craint la faute de goût, optez pour le noir, il met tout le monde d’accord, y compris vos gambettes