Par ici la femme yéti !

Depuis quelques années, la fourrure s’est gentiment installée dans les dressings. A poils longs, ras, parfois de couleurs étranges – pas toujours du meilleur gout d’ailleurs, vraie ou fausse.

Chaude, confortable, réconfortante, douillette comme enroulée au fond d’une couette, la fourrure est une véritable arme de guerre pour l’hiver. Elle réchauffe le cœur/corps et elle donne du style – à condition de savoir la porter.

Et oui, il y a fourrure et fourrure, le tout est de ne pas choisir la mauvaise pour ne pas ressembler à une da-dame embourgeoisée ou une star de la télé réalité (X/Nabilla/Paris Hilton).

Commencez par choisir votre camp selon vos convictions personnelles. Vraies ou fausses, les leçons de style restent les mêmes : on ne l’enfile pas comme un banal caban.

Les grands principes

–       On l’associe à des vêtements discrets l’histoire d’atténuer le côté « Dita » ou Maaadame

–      La fourrure est une matière charismatique qui ne passe pas inaperçue, on ne sort plus la fourrure que pour les occasions mais bien tous les jours. Portez donc des pièces faciles : un jean, un slim, un sweat, une chemise, des bottes de motarde ou des sneakers pour limiter la casse

–       Choisissiez de préférence un manteau à poils rasé ou mi-long, cintré, aux fesses (+/- dessus/dessous) ou à mi-cuisse, surtout si vous êtes petite.
On le dit et on le répète souvent, en matière de mode tout ne va pas à tout le monde : on choisit les formes en fonction de son gabarit et pas de ce qu’on aime. Et oui

–      Côté coupe le manteau doit être un poil plus rock que le vison de tante Paulette

–       On prendra le minimum de risque en choisissant des teintes de bêtes existant en vrai dans la nature (beige, noir, marron, chocolat comme un brownie, marbré comme un Savane, etc). Non Mesdames, un puma bleu roi n’existe pas dans les forêts.

–       Si on opte pour l’option « osons le olé-olé » alors le marine, le vert sapin, le bordeaux ou l’imprimé léopard sont autorisés. Soyez très exigeante sur la qualité du poil, de la coupe et du style de la bête (vous !)

–       Si on ne veut pas faire cheap, on met le prix. Même fausses, les modèles de poils sont aujourd’hui carrément bluffants mais ont un coût certain.

Les ratés

–       Cuir + talons + fourrure + femme avec un métier dit « normal » = too much

–       Legging + Ugg + french manucure + fourrure = mauvais genre (pouffeland)

–       Jupe droite + escarpin + fourrure = + 10 ans dans la figure

–       Attention aux modèles vintages : trop longs, trop lourds, trop amples = trop « belle-mère »

–      Les poils cheap, qui brillent avec la boule à Z. c’est vilain et ça renifle la mauvaise qualité

–        Evitez les cuissardes, les talons de 12, les patins, les plateformes, les talons aiguilles, le vernis = VULGAIRE, pourquoi tant de haine ?!

Toutes les rédactions de magazines et les journalistes nous l’annoncent : il nous FAUT notre fourrure.

Si tout le monde le dit alors.

Et sinon ? Sinon on va en prison !