La veste mi-saison
5, 4, 3, 2, 1, zérooooooooooooooooo. Ca y est, les fauves et les intempéries sont lâchés. Une page modesque se tourne, celle de l’été avec la concrétisation de nos désirs frustrés de la rentrée… (ou pas).
Pour être honnête, notre cerveau n’est pas encore tout à fait sortie de l’été et le voilà déjà en train de subir les affres de l’automne et ses aléas : pluie, bourrasque, vent, températures frisquettes pour les matinales ou les tardives.
Dur
Depuis une dizaine de jours les sessions de personal shopper s’enchainent et les textos pleuvent : « Laureen, comment est-il encore possible de ressembler à quelques chose sous ce temps de m$@#de? ». La dignité, voyez-vous…
La dignité en toutes circonstances, contre vent et pluitée…
Pour cela, je vous conseille la méthode « Obama ».
C’est une méthode pour être belle sans se plier à la lourde tâche de se réinventer chaque matin. Un seule style suffit, pas besoin de collectionner les apparences piquantes (mieux vaut se concentrer sur sa beauté intérieure hihihi).
Soit on est mignonne en babydoll, soit on l’est pas, soit on est charmante en sporty chic, soit on ne l’est pas. Point. Pas besoin de tout tester quand on a dépassé les 25 ans et à 30 ans il vaut mieux envisager trouver sa « signature style » ou « son uniforme » (THE graal)
Plutôt que parler de malédiction cheveulesque (saison tropicale oblige), je préfère parler méthode efficace. Elle tient en deux ou trois syllabes : CHA-PEAU & PA-RA-PLUIE…
Quelle type de veste/manteau/blousons mi-saison peut-on donc porter ?
On a l’embarras du choix : veste en jean, blouson court, cardigan, perfecto, trench, cape, veste ¾, etc… Tout est une question de style et de moyen.
- Le blouson (en jean ou autre) sort de jour comme de nuit mais attention il donne une allure plus jeune à la silhouette. On l’accompagne si possible d’une tenue féminine pour contre-balancer la pièce et on le prend à sa taille (sous-entendu, j’oublie les formes des années eighties un peu amples)
- Le perfecto est THE pièce magique. Il donne une allure les jours de flemme stylistique et bouscule les tenues un peu « fadasses ». Choisissez un modèle en cuir souple, près du corps mais pas trop « biker » et n’ayez pas peur de le porter sur vos épaules.
- Le trench, lui, crée une silhouette moderne. L’idée est de le porter de façon désinvolte, avec un jean, des baskets et un chemisier ouvert jusqu’au nombril par exemple. Oui oui. Idem pour les blazers, les veste 3/4 et les cabans : on décale l’allure.
- La cape ou le poncho (pas trop frangé mode cowboy tout de même). Bouffante, blousante, virevoltante, bluffante, elle donne du panache, une assurance et du mystère à la silhouette.
Côte couleur, si la pauvreté règne dans votre dressing, optez pour la stratégie du « je dois fonctionner avec tout » . On se dirige d’abord vers des couleurs dite basiques (beige, marine, anthracite, noire, etc) si on ne les possède pas encore. Après, et après seulement, on s’autorise les imprimés et les couleurs fun (rose malabar, jaune moutarde, bleu pétrole, etc).