Le vêtement.

Vaste sujet dans la vie que de s’habiller…
Nous sommes tous égaux devant ce diktat de la vie moderne et ce 365 jours de l’année, même les naturistes adeptes des accessoires à outrance. Crocs, tong ou tatane reste une question tout aussi existentielle et superficielle que « jupe ou pantalon ? »

Dans la mode, il y a les règles, les non règles, des choses qui fâchent, qui marchent, des interdits prêts à être bravés, bafoués et détournés. Il y a aussi les vendeuses, les copines.

Durant mes sessions de personal shopper les erreurs, les moments de solitudes, les passages à vide ou encore les essais de témérité incomprises sont passés en revus.

Et pourquoi ne pas simplement opter pour la théorie du foutu pour foutu ? Parce que finalement, tout ça, c’est pas si grave.

  • Une jupe crayon. Et hop. Vous entendez votre mari vous dire « Tiens on va à une soirée déguisée ce soir ? » #hôtesse-de-l’air, ou votre fils vous balancer « Pouah, on dirait ma prof de math», votre fille « Maman !? Tu sors ? Mais, c’est le matin là ! » et enfin vous face à votre cerveau en train de vous imaginer dans un film pour adulte avec le rôle de la secrétaire. Foutu pour foutu. Assumez !
  • S’habiller comme une « professionnelle* » pour aller en boite. (*professionnelle = p**e). Coiffure chargée + maquillage à outrance + accumulation de bijoux + un décolleté tapageur + une jupe fendue. L’oeil est attiré à tous les niveaux : trop c’est trop. Foutu pour foutu, vous ne sortez pas non plus tous les soirs, alors bon
  • Maudire la vendeuse quand on lui demande une taille 40 et qu’elle vous répond que non, les grandes tailles sont parties de suite. Foutu pour foutu, prenez la fringue en taille 36 avec votre air de « défi »
  • On ne portera ni de manteaux blanc, ni de chaussures blanches, encore moins de pantalon blanc si on passe plus de 5 minutes avec ses enfants. Même en noir on arrive à les dégueulasser. Foutu pour foutu, jouez-la à la Kim Kardshian & son birkin à 10.000$ entièrement personnalisé par l’enfant. « Parfaitement c’est fait exprès la trace de doigts au nutella sur la cuisse ! »
  • Haïr sa copine qui garde ses talons de 12 treize heures d’affilées et qui vous balance « je m’y sens comme dans des pantoufles ». Les filles qui sont à l’aise avec des hauts talons, mesurent obligatoirement en dessous d’un mètre 60 et ont des oignons, des « oeil de perdrix » aux pieds. (Googlisez). Foutu pour foutu, vous au moins vous vivez toute l’année à plat mais à la plage vous pourrez montrer vos petits petons de bébé sans mesurer 12 cm de moins.
  • On arrêtera de dire « je suis tendue comme un string », ou « c’est drôlement confortable ces Croc’s ». Ni le string, ni la croc est glamour. Foutu pour foutu portez une chaussette de tennis dans vos mocassins. Ca donne un style..
  • On cessera de persister à acheter une taille de moins pour finir braguette ouverte à la fin de chaque déjeuner, de chaque réunion, à chaque fois qu’on va à la photocopieuse. Foutu pour foutu, laissez la ouverte et on en parle plus.
  • On arrêtera d’acheter des chaussures taille 38 alors qu’on fait un petit 40 sous prétexte qu’elles sont en soldes. Foutu pour foutu refusez toutes propositions de sorties et organisez des soirées chez vous pour pouvoir les porter sans avoir à marcher.

S’habiller comme ça nous plait, c’est un peu devenir serein, s’assumer et faire de sa silhouette une petite oeuvre, en allant vers des univers qu’on a choisit et pas ceux que les autres nous imposent.

Et puis, s’habiller, c’est aussi prendre soin de soi. Se rendre compte que la vie n’est pas une répétition mais un amusement perpétuelle : chaque jour est différent avec le vêtement !

Alors foutu pour foutu : amusez-vous !