Je profite de vous avoir sous la main pour vous souhaiter une belle année 2018, pleine de beaux projets, de prises de risque qui rendent fier et heureux, que ce soit des bébés, des amoureux, des boulots ou des projets de vie : osons la liberté, les tenues olé olé et les talons.

Être libre d’être à l’extérieur ce qu’on est a l’intérieur (par Bio de Danone) (haha on se refait pas hein) parce qu’on est toujours mieux à sa place qu’à celle des autres.

2017 m’a appris une autre chose essentielle dans cette quête de liberté : ne pas chercher à se faire aimer des autres. Se détacher de cette demande insatiable est une nécessité pour être heureux. Et ne pas se faire aimer ne veut pas dire se faire détester. Ne pas chercher à se faire aimer, c’est exister plus fort. C’est arrêter de sourire quand on n’est pas d’accord, ne pas confondre exigeante et chiante (I am not bossy, I am the boss), ne pas se demander une fois partie si on n’a pas dit de conneries (si c’est le cas, qu’y-a-t-il de grave ?).

Ne pas se faire aimer à tous prix, c’est accepter qu’on est différent de son interlocuteur, qu’on n’est pas moins bien que lui, en un mot qu’on est différent. C’est s’inscrire dans la tête des autres non par nos « révérences », mais par notre différence. On se souvient toujours avec tendresse des personnalités si singulières.

Ce sont nos différences si difficiles à assumer, à accepter, à laisser voir aux autres qui nous rendent vivant.

Ce sont elles qui légitiment notre existence au milieu de 7 milliards d’humains.

Dressons-les comme un rempart contre la mornitude.

Habillons-nous, chaussons-nous, soyons un peu dingues !

Bonne année !