La semaine dernière lors d’une session de personal shopper avec l’une de mes clientes régulière (elle possède endurance et bagage historique à mes côté), je propose une robe en cuir.

Il faut dire que je suis de nature un peu taquine…

Lola me sourit (elle ne sait pas encore qu’elle m’ouvre là une porte, contrairement au « non franc et macif » qu’il faut argumenter).

Lola – C’est une blague ?

Moi – Ben oui. Evidemment.

Mensonge pour mensonge, je propose un essayage rapide « juste pour voir »

7 jours et un appel de Lola plus tard. La robe en cuir lui a tapé dans l’œil (aïe)… « Mais comment je peux la porter ?

La robe en cuir est effectivement un bon achat si on choisit une coupe plutôt classique. Elle deviendra un basique du dressing à la fois chic et intemporel qu’on gardera des années.

Mais avant un quelconque achat il y a des erreurs fatales à ne pas commettre.

Le cuir ne supporte pas de faute de gout. Il est facile d’être sexy mais on peut vite être à côté de la plaque, le terrain est ultra glissant et la chute rapide. (Attention sexy ne rime pas avec vulgaire).

Pour éviter d’en faire trop/fille de joie, on fuit donc les volants, les froufrous, les décolletés trop plongeant, le moulant, l’imitation cuir, le smili, le skai et tout autre innovation technique en matière de… matière. Les ornements trash (zips, épingles) de chouettes concepts…

à oublier !

Le cuir est une matière forte qui n’a pas besoin qu’on la taquine. Bien au contraire.

On l’accompagne de collant opaque ou en laine, de façon général c’est plus chic. Jamais de collant chair (petite malheureuse).

Aux pieds et en journée une belle paire de botte plate, de mocassin, de richelieu, des bottines ou pourquoi pas des baskets. Le soir on peut oser avoir le vertige.

On reste raisonnable avec les accessoires, on tempère le maquillage.

Pour conclure, avec le cuir moins on en fait, mieux c’est. Le tout pour rester subtilement audacieuse.

Alors, tentée ?