Je peux vous l’avouer maintenant…
J’ai une astuce brûlante à vous confier…
Mais avant ça j’ai réalisé qu’un tabou frustrant et énervant nous tient ferré comme des carpes immobiles…
Ça fait un bail que les injonctions nous interdisant certaines attitudes/tenues vestimentaires me courent sur le haricot…. Comme par exemple :
- Pourquoi le rose est-il proscrit pour les petits garçons ? (et me dites pas, mais noooon voyons : on peut maintenant ! Essayez d’habiller votre petit en rose et observez les réactions)
- Pourquoi un petit garçon ne peut-il porter les cheveux longs sans entendre des « on veut un p’tit bonbon mademoiselle ? ». Traumatisant. Et profondément énervant …
Je ne compte plus les (c’est le cas de mon fils) « c’est un garçon, c’est un garçon aux cheveux longs » Sous-entendu : un garçon n’a-t-il pas la liberté de pouvoir porter des cheveux longs sans qu’on le catalogue comme…. « une fille » ?
Un jour, il y a un moment de ça, ma fille du haut de ses 3 ou 4 ans me demande un matin « je peux aller à l’école avec une basket rose et une noire? » Je précise qu’il avait deux paires de baskets du même modèle mais pas de la même couleur.
Je me rappelle m’être figée et l’avoir regardée.
(Euh oui…) (Je suis très cool comme mère) (ou trop) (je ne sais plus bien)
Je me suis dis, si je lui dis « oui, tu peux », est-ce un peu comme un acte de rébellion contre un système silencieux et pourtant bien présent ?
(Alors oui tu peux !)
(J’ai toujours été une rebelle)
Bon dieu…
Qui est-ce que ça dérange qu’elle ait des baskets de différentes couleurs après tout ? N’y a-t-il pas aussi du bon à être un peu différent, ne pas vouloir rentrer dans le moule ? Combien de parents auraient refusés ? Je dois avouer que le soir en rentrant, je lui ai demandé ce qu’avaient dit ses copines. Au fond, je craignais les moqueries. Mais non. RAS. Certaines mamans m’en avait parlées parce que leurs enfants leur en avaient parlé : ils avaient trouvé ça « trop cool ».
Mais, les adultes ?
Les enfants acceptent finalement plus la différence que les adultes…
Il est impossible d’adopter une telle pratique sans affronter les regards. Elle est folle ? Il est bizarre! Sans compter que notre oeil est tellement habitué aux cases qu’esthétiquement on a un rejet de la disparité et c’est fort dommage.
Moralité: l’injonction d’être différent est bien inscrit dans nos esprits. Que ceux qui me disent que les « cases » n’existent pas retournent à la case départ de ce post sans passer par la banque.
Revenons-en donc à nos injonctions (vous comprendrez pourquoi plus bas) et à notre secret le plus envié par toutes les porteuses de robes, de kilt ou de jupes du monde entier.
Mieux encore que la publication de la recette du sex in the bottle (le Nutella) (ah, on n’a toujours pas résolu cette énigme-là ? C’est fort dommage…).
Oui, ce secret, c’est vraiment du lourd.
Voilà. Quelle fille n’a jamais été surprise par un collant qui glisse ? Où s’est-il arrêté ? Mi fesse ? Sous les fesses ? Aux genoux ? WTF: où est-il ?? (c’est qu’on ne se voit pas de dos) (le mystère est entier) (ouh ouh)
Je vous épargne la suite que vous connaissez malheureusement aussi bien que moi.
Entre le doute quant à la localisation exacte du dit-collant entre votre taille et vos genoux, les gesticulations pour remonter la bête, les regards jetés tout autour pour savoir si vous êtes grillé (ou pas)…
Cette affaire se finit généralement aux toilettes (le Saint Graal). Et s’il n’y a pas de toilettes ? Ca se termine malheureusement comme on peut, c’est à dire en remontage de collants en public, en mode pince cul cul. Adieu classe, dignité et élégance.
Et pourtant, il y a une méthode vraiment simple pour lutter contre ce fléau de tous les jours.
Tellement basique que vous allez être déçues de la révélation.
Et elle vient d’un homme (parfaitement Maaadame)
Que voyez-vous ? :
Grrrr
Rien à part une belle petite « gueule » ?
(et une cape) 😀
Bon. Je continue…
Tadaaaaam :
Et la ?
Alors ?
Bien bien bien. Et ici :
Toujours pas ?
Et bien la méthode « super (wo)man » ! (j’ai déposé l’appellation, cherchez pas)
- 1. mettez votre culotte habituelle (ou pas)
- 2. puis mettez votre collant
- 3. puis remettez une nouvelle culotte sur le collant
Dubitative ?
Oui la solution c’est tout simplement de remettre une culotte SUR ses collants (qui sont eux-mêmes sur la première culotte) (vous me suivez ?).
Vous êtes choquée par tant de simplicité ? C’est normal.
Vous pourrez courir, sauter, faire le grand écart (pour celles qui peuvent hein) sans que votre collant ne bouge d’un poil.
Vous verrez : vous ne pourrez plus vous en passer.
Et vous le regretterez le jour où vous aurez oublié de mettre votre double-culotte.
En revanche, je vous conseille une culotte discrète, sans coutures et noire (ou de la couleur de vos collants). Pour la culotte rose à pois blancs, merci de repasser, on n’a pas envie de s’afficher non plus.
Et pour celles qui s’inquiéteraient, malgré tous les aspects positifs et bienfaiteurs de ce système, du côté « pas très sexy de la chose », je leur répondrais ceci : si Monsieur vous trouve attirante, ce n’est certainement pas une deuxième culotte qui va le faire changer d’avis, ni tous les hommes que vous risquez… bref si vous vous retrouvez « cul nu dans la rue ».
Bref bref bref bref : Bonne semaine !
Bonsoir, c’est ce que je fais mais cela ne l’empêche pas de descendre. Il reste en place à la taille mais plisse en bas des chevilles. Bonne technique avec des bottes moins avec des bottines et pas du tout avec des escarpins… oh que ça m’énerve de ne pas trouver une marque qui me corresponde…
Bonjour !
Peut-être êtes vous petite ? Combien mesurez-vous ?
Si oui, essayez de prendre une taille en dessous. Longueur moins longue = moins de plis… Avez-vous tenté ?