Top. (Façon Julien Lepers)

Aujourd’hui nous allons parler d’une chaussure fermée et décolletée avec une ou plusieurs lanières qui retiennent le pied et passent dans un tirant perpendiculaire et central venant de l’empeigne. Pour vous aider en anglais elle s’intitule T-Bar Sandals. Je suis, je suis ?

Trépignement de talon…

La salomé ! Exact. On en profitera pour étendre le sujet à sa petite sœur, la dénommée Mary Jane (la Charles IX ou encore la babies)

Après la déferlante sixties et les années Repetto, les babies nous font toujours autant de l’œil, on les a aperçu récemment au défilé Saint Laurent (2014) depuis on se demande comment les porter sans faire (trop) nunuche ?

relooking

On commence d’abord par bien choisir son modèle.

L’idée est de ne pas paraître mimi, petite fille ou de nous « engrelucher ».

On optera donc pour une chaussure avec un petit quelque chose de féminin : un bout pointu, un talon haut, une couleur osée, du vernis, des strass, des clous, etc. Le tout pour être sûre de rester stylée.

Talon ou pas talon ?

Et bien tout dépend de votre aisance « naturelle » à porter des talons. Pour celles qui ne s’effrayaient pas devant 8 cm. Ah ah, juste 8 cm ? Non moi je porte minimum du 12. Tant qu’on galope comme une gazelle, c’est tout bon.

Si on se rapproche du flamant rose vacillant ou d’une démarche de camionneuse. Aïe… C’est non.

Dans le doute on évite ou on modère avec les « kitten heels » par exemple.

Et je les associe avec quoi ?

On joue la carte du décalé, l’histoire de pas faire mamie  ou petite fille de bonne famille.

Exit le col Claudine, la robe à smocks, de patineuse ou la salopette. On mise sur le contraste avec un perfecto, un pull oversize, de la fourrure (vraie ou fausse selon ses convictions), un boyfriend, …

On s’amuse avec un jean 7/8ème + des socquettes à froufrous ou des collants à motif + les salomés.

Attention néanmoins au trop coloré… (Voici venu le temps des rires et des chants, dans l’île aux enfants c’est tous les jours le printemps, c’est le pays joyeux des enfants heureux)

On reste une femme (féminine) avant tout !