Me revoilà !

Pour ceux qui découvrent le blog je viens d’avoir une petite fille ; donc me revoilà mais juste un peu pour l’instant. Le temps de la mise en route… de trouver mon rythme de croisière, répondre à mes 1.250 mails en retard, rendre mes articles, préparer mes futurs ateliers, etc….

Nouvelle année rime avec nouvelle résolution.

L’année dernière fut celle de « l’art de dire non ».
Non à ce qui fait perdre du temps, non à ce qui consomme du temps inutilement : j’ai appris à être difficile quand c’est important.
Pourquoi ? Parce que j’ai 3 enfants, un métier passionnant (et prenant), et que je ne ferais de concession sur rien sous (seul) prétexte que je suis une « femme » (suivez mon regard)

Cette année je tente un truc complètement fou (encore un, oui je sais) (j’ai le goût de l’aventure)… Et bien en 2017, je ne ferais plus de to-do list.

Truc de ouf…

Quand je suis arrivée devant mon bureau ce mardi 3 janvier, j’ai voulu écrire ma to-do list et je me suis rendue compte que celle-ci me prendrait toute l’énergie que j’avais en stock ce jour-là. Une fois qu’on a couché toutes ces choses à faire sur le cahier conçu à cet effet, que nous reste-t-il à part une liste de tâches à faire sans plaisir ?

Et j’ai pleuré… J’ai pleuré du manque de soutien de ces dernières semaines, qu’il s’agisse de paperasse ou d’organisation (25 dossiers) (autant de papiers manquants) (autant de dossier en cours) (autant de problème) (les rdv à droite et à gauche pour les uns et les autres) (j’ai cru crever)

Où sont passés les beaux projets, ceux tout là-haut scotchés au firmament du désir, et qui sont encore à l’état de rêve, quand ils se trouvent placés au même niveau que l’envoi du courrier à la CAF, des courses de PQ chez Monop’ ou de l’atelier à préparer sur un sujet passionnant ?

Virer les « shit happens ». Voila mon ambition de l’année.

Prendre ce qu’il y a de bon chez l’autre, comme le gène (masculin) du « j’ai pas envie de faire ce truc, ça me fait chier ». J’aime l’idée

Et m’épargner le « faut bien que quelqu’un le fasse ». L’excuse ? Toute prête ! « je travaille (autant qu’un mec) », « j’ai les enfants » ou « j’ai sport » (ok) (là c’est too much)

Toutes ces choses se transforment en tâches à accomplir. En obligation à barrer au plus vite pour ensuite… pour ensuite quoi ?

Re-remplir à nouveau la to-do list ?

Jusqu’à quoi, jusqu’à quand ? Que je meurs ? Bon, je suis d’accord avec vous, je tourne toujours les choses de manière dramatique.

Concrètement, ça donne quoi d’arrêter de se coller des tâches qui saoule sur le dos ? On fait naturellement le tri. Et on s’écoute. Comme un mec (oui oui je suis une macho) (mais nous en reparlerons)

Il y a une volupté étrange et dangereuse qui m’envahit depuis quelques jours qui consiste à laisser « pisser l’inutile et le désagréable ». Une défense naturelle sans doute… de ces quelques semaines où j’ai tant fait pour les autres, où j’ai tant eu besoin « des autres »…. Mais….

Alors, bien sûr, vous allez me dire : mais comment fait-on quand on pour ne pas oublier de faire des choses ? Et bien si ça arrive, c’est que ça ne compte pas.

Ce luxe inouï qui consiste à faire ce qu’on veut quand on veut est un exercice personnelle très édifiant. Laisser son inconscient faire le programme de la journée pour cesser de faire l’urgent et s’atteler à l’important.

Je vous/nous souhaite du fond du coeur la plus douce et merveilleuse année possible.

A bientôt, promis

Be Happy

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