Une pluie de confettis en botte de pluie
De confettis, enfin pas vraiment … je devrais dire « sous un déluge de crachouillât » ou carrément de mollard aujourd’hui. Le titre était simplement moins accrocheur…
N’empêche que c’est le grand toc de la saison : porter des bottes de pluie en ville. Pas le choix me direz-vous au vue de la déplorable météo…
Et à vrai dire, depuis que je rentre avec les pieds complètement mouillées de mes séances de personal shopper, ça devient aussi tentant qu’un bonbon : investir dans une botte en caoutchouc.
C’est fun, acidulé, sucré, coloré, enrobé, c’est ‘je me prends pas au sérieux’, ‘je détourne mon look avec des bottes totalement décalées’. Bref, c’est le symptôme urbain de la déferlante ‘technique et professionnelle (celle du jardinier pour ce cas précis)’ dans la couture.
Un peu comme le néoprène des combinaisons de plongée pour les tops, ou les cordes d’escalade pour les bijoux ou un lien de filet de pêche en guise de bride à chaussure.
La mode passe son temps à chercher des associations contre nature pour évoluer. D’abord ça choque, puis on est tous d’accord.
Bon. Ceci posé, il faut admettre que la tendance pêche peut vite virer « berk ». Ca passe ou ça casse.
Soit vous multipliez le cool qui est en vous, soit vous divisez votre chic et là ça devient vaseux.
Le challenge, c’est d’être belle et d’avoir l’air naturel.
- Alors comment porter ces choses en plastiques ailleurs qu’au festival de Glastonbury ou au Wacken Open Air ?
Sachez que les bottes en plastique s’associent aussi bien à une slip dress, qu’à un short, une jupe de patineuse ou une robe girly. Après selon la température suffit d’ajouter ou non un collant.
Seule contrainte : préférez les pièces ultra-féminines et coupées mini pour contrer l’aspect mastoc des chaussures. C’est selon moi la silhouette la plus intéressante.
Sans se prendre trop la tête (mais beaucoup plus difficile à mon sens), on l’imagine aussi associée à un slim, une veste de blazer, un gros collier strassé pour un look chic & branchouille de tous les jours. Mais attention à la m(b)or(n)ing flemme… Ca passe ou ça casse.
Pis dans le fond on préfère mille fois débarquer en bottes Hunter plutôt que de sacrifier notre dernière paire de chaussures siglées (ou non), dommage collatéral d’un temps qui fait grise mine…
Finalement la complexité de l’exercice consiste à sortir des sentiers boueux et à faire devenir la botte une pièce mode à part entière. Depuis le temps qu’on vous dit que le plastique c’est fantastique… Reste plus qu’à choisir son modèle.
Les modèles qu’on aime :
Hunter, ici
Aigle, ici
Lemon Jelly, ici
United Nude, ici
Love Moshino, ici